Hypergamie féminine : L’autre synonyme de matérialisme féminin ?
Défini comme une pratique qui consiste à rechercher un partenaire de statut social plus élevé que soi, c’est un thème souvent confondu avec le matérialisme. Avant d’aborder la nuance qui fâche, on vous explique les deux concepts.
C’est très courant d’entendre des femmes et des hommes dire : «je suis sapiosexuelle » sans aucun jugement. Mais lorsqu’une femme affirme n’être intéressée que par des hommes bien nantis avec un statut social plus ou moins élevé que le leur, ça devient systématiquement un problème. On l’a traite de matérialiste.
Pourtant, ce penchant a bien un nom. Ça s’appelle, hypergamie. Une femme va être attirée par des hommes qui ont un certain niveau social afin de s’assurer qu’ils puissent assumer ses responsabilités vis-à-vis de ses enfants et elle-même. L’homme doit avoir quelque chose de plus que les autres hommes ne peuvent pas lui offrir.
Il s’agit d’un comportement inconscient qu’ont toutes les femmes. Seulement c’est un critère de choix très pointu chez d’autres. Il ne s’agit pas pour elles d’avoir un homme assez beau et intelligent ou sexuellement fort pour penser avoir le meilleur partenaire. La femme hypergamique étudie les hommes qui lui gravitent autour dans les moindres détails. Elle est à la recherche avant tout d’un partenaire aimant attentionné, avec un grand sens de responsabilité. Aussi, il doit avoir une personnalité forte et imposante afin d’être considéré comme « son male alpha », enfin, le meilleur homme possible.
Par contre, la femme matérialiste recherche juste des jouissances et des biens matériels. Elle se fout de l’amour. Cette étiquette est malheureusement collée à tort aux femmes hypergamies alors qu’elles ne sont pas uniquement motivées par le matériel, elles recherchent beaucoup d’autres qualités telles que le soutien mutuel, le respect, la bienveillance et l’amour dans leurs relation.
En somme, chaque femme est unique. Et les critères de choix d’un amoureux encore plus. C’est cela la diversité humaine.
Rachidatou AKOUBE
NB : Cet article se retrouve dans le Numero 01 du Magazine Women’s Voices. Un Magazine conçu Edité et Publié par le ROAJELF-Bénin afin de promouvoir le genre et le leadership en racontant l’histoire de chaque femme béninoise en mettent l’accent sur leurs quotidiens et leurs combats.
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